Inventer ensemble un devenir commun
Une vingtaine d'amis, acteurs de développement du Nord et du Sud, se retrouvent au Forum "terre d'avenir" organisé par le Comité catholique contre la faim et pour le développement (CCFD). Ils se réjouissent ensemble du fait que les Nations Unies commencent enfin à se préoccuper de développement "humain". (le premier rapport exprimant cette préoccupation vient tout juste de paraître). Ils estiment urgent de soutenir cette orientation, en mobilisant l'expertise des acteurs de terrain, en favorisant une coopération nord-sud et sud-sud, en misant sur les ressources humaines autant qu'économiques. Ils décident de créer une association.
Les statuts de "l'association pour la formation en développement humain" (Asfodevh) sont déposés. Parmi les fondateurs : Eloi Diarra, du Mali, aujourd'hui vice-président d'Asfodevh, Elie Maroun, du Liban, Larbi Touat, d'Algérie, aujourd'hui disparu mais dont la parole continue à résonner comme un appel à "inventer ensemble un devenir commun".
Asfodevh met en place ses repères. Un groupe de réflexion et d'amitié est constitué, issu des cinq continents, avec le soutien du CCFD. Il approfondit le concept de développement humain, par correspondance et au cours de deux rencontres internationales : à Beyrouth en 1993, à Vichy en 1995. Des documents sont édités. Un autre groupe participe avec le Centre Lebret à une recherche sur "la dimension spirituelle du développement". Parallèlement, la réactivation d'amitiés anciennes en Afrique pousse Asfodevh à s'implanter au sud du Sahara.
Première rencontre africaine, au Mali. Venus du Burkina Faso, du Bénin, du Sénégal, de France, les participants travaillent sur le thème "promotion féminine et développement humain". Cette rencontre ouvre la porte à la création de cellules dans différents pays.
Quelques participants de la première rencontre africaine à Sbeninkoro, devant le Niger
La cellule Asfodevh Burkina naît en 1995, puis celle du Mali en 1996, celle du Bénin en 1997. Chaque année, un "séminaire-atelier" réunit des délégués des cellules pour des échanges et une formation réciproque. Un Réseau de travail et de partage entre cellules se met en place.
Pour la première fois une Assemblée générale de l'association se tient en Afrique, à Bamako. Des liens concrets se nouent, par exemple entre membres de Ségou, Mali et de Vence, France, pour des actions en commun (formation de menuisiers et de jardinières d'enfants)
De nouvelles cellules voient le jour : au Niger en 2000, au Togo en 2001. Les "séminaires-ateliers" continuent. L'Assemblée générale de 2001 se tient à Bobo Dioulasso au Burkina Faso. Elle vote un plan d'action sur deux ans : 2001-2003.
Asfodevh fête ses dix ans. Une cellule s'annonce en Guinée. La prochaine Assemblée générale se prépare pour 2003 au Niger. 2003
L'Assemblée générale de 2003 se tient au mois d'Août à Niamey au Niger avec un stage de formation sur la pédagogie d'accompagnement. Des actions expérimentales sont lancées dans tous les pays.
Une cellule Asfodevh Congo )voit le jour, très orientée sur la lutte contre la pauvreté. Un séminaire inter-cellules a lieu à Ouahigouya (Burkina Faso). La décision est prise d'écrire un "guide de l'accompagnateur en micro-entreprise". Un intéressant exposé de P.C Damiba donne l'impulsion au travail. On fête dix ans d'actions d'Asfodevh en Afrique.
Rencontre de travail en Juillet à Cotonou sur le guide de l'accompagnateur. Préparation de la prochaine AG qui aura lieu à Cotonou en Janvier 2006.
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